C’est moi le Seigneur ton Dieu, qui saisis ta main droite
- bohleremmanuel
- 7 déc. 2020
- 2 min de lecture
Libre commentaire de l’Evangile du jour (Lc 2, 1-14), diffusé sur les ondes de RCF-JERICO-MOSELLE, pour la rubrique « prière du matin » en date du 14 décembre 2017 à 08h45.

« Saint Jean-Baptiste » (1635-1640), par Giuseppe LEONARDO (1527-1593)
« Voici votre Dieu, C’est moi, le Seigneur ton Dieu, qui saisis ta main droite »
Comment ne pas penser à la magnifique vocation de Jean-Baptiste, le plus grand et le dernier des prophètes.
Jésus lui-même dans l’Evangile nous invite à poser notre regard sur celui qui a préparé ses chemins. Il est bon durant l’avent de comprendre son témoignage. Pour cela le prophète Isaïe peut nous aider à saisir l’empressement de Jésus à écouter celui qui a préparé sa venue.
Isaïe dit : « J’ai fait de toi un traîneau à battre le grain, tout neuf, à double rang de pointes: tu vas briser les montagnes, les broyer ; tu réduiras les collines en menue paille ; tu les vanneras, un souffle les emportera, un tourbillon les dispersera ».
Le ministère de Jean-Baptiste, son appel radical à la conversion, son opposition virulente à bien des autorités, son baptême de conversion, sont autant de signes qui accomplissement l’Ecriture : il est un authentique prophète !
Cependant tout comme Isaïe rappelle que Dieu seul apporte le Salut, et que le prophète n’est certainement pas le Messie ; Jésus rappelle que Jean-Baptiste n’est pas le Messie, même si par ses paroles et ses actes on pourrait le comparer à Elie.
Même si Jean-Baptiste accomplit l‘Ecriture en ce qui concerne sa vocation de prophète, il ne fait que préparer inlassablement la venue de Celui qui doit venir.
Le plus grand danger pour l’Eglise et les croyants serait de se prendre pour les sauveurs du monde et que l’ambition prophétique nous aveuglerait et nous ferait prendre la place de Celui qui seul apporte le Salut.
L’Eglise n’a qu’une seule ambition : agir afin de faire une place dans ce monde pour Celui qui vient discrètement frapper à sa porte et que nous attendons.
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