Si seulement tu avais prêté attention à mes commandements…
- bohleremmanuel
- 7 déc. 2020
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Libre commentaire de l’Evangile du jour (Mt 11, 16-19), diffusé sur les ondes de RCF-JERICO-MOSELLE, pour la rubrique « prière du matin » en date du 15 décembre 2017 à 08h45.

« Le prophète Elie, le SOLITAIRE » (1 R 17,1-6)
« Voici votre Dieu…
Si seulement tu avais prêté attention à mes commandements,
ta paix serait comme un fleuve »
C’est avec ce sentiment, teinté de désolation mais en même temps d’amour que le prophète Isaïe adresse un message de la part de Dieu à ses contemporains.
Dieu se désole que l’on ne prête pas attention à sa parole et ses actes !
Jésus fait de même dans l’Evangile.
Il se désole que ses contemporains ne comprennent pas, non seulement l’action et les paroles de celui qui a préparé ses voies, Jean le Baptiste ; mais aussi ses propres paroles… Ses propres actions…
L’Evangile nous révèle notre capacité, non seulement d’ignorance mais en plus notre incapacité de nous ouvrir à l’autre, de sortir de notre égoïsme.
C’est un peu comme si les personnes qui nous entourent seraient devenues aussi transparentes qu’un papier à cigarette, aussi translucides que de l’eau…
Comme si les personnes qui nous entourent allaient jusqu’à être insignifiantes.
Comme si les personnes qui nous entourent étaient au bout du compte de véritables inconnus.
Ne nous y trompons pas, nous sommes en plein cœur du paradoxe de la Nativité :
fête célèbre, populaire, incontournable même pour des sociétés qui se prétendent laïcs, et pourtant….
…. Celui qui en est à l’origine est à bien des égards un parfait inconnu, qui n’a pas ou plus de place dans notre vie, et qui aujourd’hui encore continue de naître dans l’anonymat …
Le paradoxe de Noël est toujours là : Jésus est SEUL ! Il est devenu solitude !
Alors réagissons : ouvrons-nous !
Ouvrons nos yeux et nos oreilles à tous ceux et celles qui nous entourent :
là nous y trouverons les signes de sa Présence !
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