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Recension pour la canonisation d'Elisabeth de la Trinité (1880-1906)

Dernière mise à jour : 1 déc. 2020


Cette recension a été publiée au sein de « Eglise de Metz », la revue officielle du diocèse de Metz, pour l’édition de novembre 2016.

Présentation synthétique de celle qui a été canonisée le 16 octobre 2016.


Elisabeth CATEZ (1880-1906),

qui entrera au carmel de Dijon pour devenir soeur Elisabeth de la Trinité



« Laisse-toi aimer !»

Tel est le titre de la lettre posthume, qu’elle écrivit à l’intention de sa prieure, Mère Germaine, où dans son infirmerie la maladie d’Addison l’a consumait petit à petit.

« Laisse-toi aimer » est ce testament spirituel, qu’elle cacheta avec la recommandation de le lire après sa mort le 9 novembre 1906, à l’âge de 26 ans.


Ce testament spirituel porte en lui l’appel évangélique de la conversion du Docteur de la Loi au sein de la parabole du Bon Samaritain (Lc 10, 25-37), où le Christ au lieu de lui indiquer qui est le prochain qu’il doit aimer, l’invite d’abord à se convertir et à se laisser aimer en premier.

Tout au long de sa courte vie, Elisabeth de la Trinité s’est laissée aimée par l’action du mystère trinitaire. Ses écrits portent la marque de cette familiarité avec le mystère singulier de la foi chrétienne : Dieu Père, Fils et Saint-Esprit. En même temps, ils rendent compte de cette foi en la Présence de Dieu en elle.

Née Elisabeth CATEZ au camp d’Avord le 18 juillet 1880, elle reçut le baptême en la fête de Marie-Madeleine le 22 juillet. Son baptême, comme Marie-Madeleine, seront décisifs pour fonder sa vie de carmélite.

Malgré la mort de son père, elle manifesta dès l’âge de 7 ans son désir de devenir une religieuse. Sa première communion à Dijon fût l’occasion d’une expérience spirituelle forte, où elle se sentait habitée par la Présence de Dieu.

Cette intimité avec cette Présence intérieure va la conduire vers le Carmel de Dijon en août 1901, malgré une carrière musicale qui semblait si prometteuse. Celle qui eut son premier prix de piano à 13 ans, qui joua la 2ème Rhapsodie hongroise de Franz LISZT (1811-1886) devant Gabriel FAURE (1845-1924) à 14 ans. Celle qui fut reconnu par les critiques musicaux de son temps, préféra le chant intérieur et le murmure de cette Présence cachée en elle.

Elle témoigne d’une vie simple, cachée dans le mystère d’un Dieu qui fait sa Demeure en nous. Elle peut discrètement nous enseigner à vivre en communion avec le Dieu-Trinité qui veut tant nous aimer.


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PROJET:

Dans le cadre de la canonisation, et afin de faire découvrir le répertoire romantique qu’elle maîtrisait ainsi que ses écrits, un cycle de 13 émissions est proposé sur Radio Jérico Metz en compagnie du frère Didier-Marie GOLAY ocd.

  • Présentation du Cycle d’émissions « De la pianiste virtuose au chant intérieur d’un carmel« .

  • Présentation de l’émission de musique STELLA SACRA de Radio Jérico METZ (57).

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