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Les mains de la bonté. Lettre à un pape inconnu

Le 26 janvier 2023, L'Ami Hebdo publia sur son site un extrait de ce texte rédigé le 15 janvier 2023, en souvenir du pape Benoît XVI (1927-2022).

En voici la version intégrale.





Face à l’inouïe d’un double évènement : les funérailles d’un pape émérite, mais aussi vivre les étapes de la liturgie chrétienne pour les défunts lors du passage vers une nouvelle année ; il fallait bien prendre un temps nécessaire pour écrire. Au bout de dix jours de deuil, à la fois requis et nécessaire, je me suis enfin finalement résolu à écrire…


Le temps de deuil, aussi inutile aux yeux d’un monde consumériste qu’essentiel pour qui tente de faire grandir une vie intérieure, permet de vivre cet hiver de l’existence où tout semble froid, triste, morne et sans vie... Permet de vivre cette séparation et de consentir à ce détachement redoutable, mais dans l’attente d’un nouveau printemps.

Comme lorsque l’on vient de perdre un être cher, et que face aux multiples souvenirs qui reviennent à notre mémoire comme pour combler le vide, l’abîme existentielle qui s’est ouverte entre un vivant et un mort, nous faisons tous cette expérience paradoxale de dessaisissement…

Au fond qui est-il, celui qui vient de nous quitter et que l’on croyait connaître ?


Après dix jours de deuil, la seule question qui demeure, énigmatique et passionnante, face à la personnalité de Benoît XVI, comme la personnalité d’un être cher disparu, est bien celle-ci : au fond qui était-il ?

Pour tenter de répondre les chiffres, même s’ils ne crient jamais, sont là… Dix années se sont écoulées depuis sa renonciation. Non seulement c’est très long, mais en plus il s’est passé tant de choses qui ont profondément bouleversé et déstabilisé notre monde et la Société au sein de laquelle nous vivons.

Pourtant on ne peut mettre sous silence ces faits : plus de 200000 personnes pour venir se recueillir devant sa dépouille mortelle… Le jour des ses funérailles, plus de 50000 fidèles laïcs, plus de 4000 ministres ordonnés (évêques, prêtres ou diacres) sans oublier les nombreux représentants des Etats venus même si officiellement le Saint-Siège n’avait invité que les Italiens et les Allemands… A noter qu’il y avait d’ailleurs plus de prêtres que pour les funérailles de Jean-Paul II. Sans compter l’attente déjà visible pour se rendre à la crypte de la basilique Saint Pierre où il repose désormais. Comme on le fit pour les funérailles de la Reine d’Angleterre, il ne manque plus que les chiffres des téléspectateurs et des connectés qui ont participé « de loin », via les ondes ou le numérique à cet évènement pour compléter les statistiques. Dommage qu’on ne le sache pas, mais je pense que là aussi, on serait surpris du nombre !

Autre fait souligné avec pertinence ce fut l’âge de ceux qui, « visiblement », sont venus lui rendre un hommage physique. En effet, ce ne fut pas le rassemblement de personnes d’un âge vénérable qui auraient vu en lui de quoi raviver une dernière fois la flamme de leur antique jeunesse. Au contraire, on a souligné l’importance numérique de ceux qui ont 30-40 ans. Avec dix ans d’intervalle, une jeunesse constituée était là, au rendez-vous, fidèle et silencieuse, manifestant que malgré la vénérabilité de son âge, Benoît XVI l’a profondément marquée. Cela montre qu’il a su fédérer et enseigner une jeunesse qui aujourd’hui, pleinement dans la force de l’âge, se trouve aux carrefours de l’Histoire et aura à répondre de sa foi avec raison. Face à un monde du zapping, où l’on oublie vite, où l’on est vite oublié et où l’on passe à autre chose ; il faut reconnaitre un aspect intemporel dans ce qui a été vécu, du lien toujours affectueux, toujours vivant envers lui, malgré les années d’effacement. Signe visible d’un héritage fécond, mais en même temps paradoxal.


Benoît XVI, un paradoxe ?

Comment cet homme, dont l’humilité reconnue et l’effacement vis-à-vis de sa propre personne avéré, a-t-il pu laisser une empreinte aussi profonde ?

Paradoxe en tous cas, qu’il soit sujet à de nombreuses controverses, de critiques récurrentes toujours aussi vives avec le temps, ou bien de satisfecit, d’approbations et d’applaudissements allant jusqu’à susciter, de son vivant, l’édition de ses œuvres complètes et une biographie monumentale.

Avec pragmatisme et honnêteté, on ne peut que faire ce constat : il est bien entré dans la Légende ! Plutôt pas mal pour un soi-disant « piètre communiquant » non ?


Alors plutôt que d’écrire « sur » Benoît XVI (d’autres l’ont déjà fait) pourquoi ne pas écrire une lettre posthume « à » Benoît XVI, comme jadis le fit Stefan ZWEIG, il y a tout juste 100 ans en 1922, avec sa célèbre « lettre à une inconnue » ? Ecrire « à », comme le ferait n’importe quelle personne face à la disparition d’un être cher… Car pour un chrétien, cet exercice de style envers nos chers disparus porte les germes de la résurrection… Comme jadis les disciples entrèrent en littérature pour écrire des évangiles qui transmettent l’expérience pascale avec un Vivant, Jésus-Christ ; aujourd’hui on ne s’adresse plus à des morts mais déjà à des vivants, qui demeurent dans l’espérance de la résurrection bienheureuse.



Alors voici cette lettre posthume


Photo officielle de la dépouille de Benoît XVI, 01er janvier 2023



L’année 2022 étant à son coucher….



Voici que ses ombres t’emportèrent avec elle, à 9h34, toi qui fus le Pasteur de l’Eglise universelle entre le 19 avril 2005 et le 28 février 2013…


Comme un veilleur attend l’aurore[1], toi qui fus au soir de ta vie, tu remis ton esprit[2]avec les derniers souffles et l’action de grâce de l’Eglise qui elle, remettait entre les mains du Père, l’année écoulée[3] et lui confiait déjà l’année nouvelle…

Et pourtant, il était 10h10…. Ta dépouille mortelle était encore chaude de ta vie qui venait de partir, même pas une heure plus tôt… Que déjà des médias bien-pensants et influents s’en donnaient à cœur joie pour t’humilier, te traîner dans la boue…


Quel spectacle navrant de cette « société » qui ne sait plus respecter les morts. Donnant raison à la sagesse des ethnologues, qui nous apprennent que le degré de civilisation se mesure à la manière de s’occuper et de respecter les morts, même de ses ennemis…



* *

*



« Il y eut un soir, il y eut un matin[4] » … Nouvelle année !



2023 commença, en son premier matin, par l’exposition de ton corps, dont les premières photos officielles commencèrent par montrer tes mains orantes, tes mains de vieillard…

Tes mains…

Parfait miroir et reflet de ta bonté, tenant un chapelet, mais surtout une petite croix, parfaite réplique de la croix de procession du pape Paul VI, qu’utilisèrent Jean-Paul Ier puis Jean-Paul II…


Puis de nuit, avant même l’aurore, uniquement éclairé par les réverbères des jardins du Vatican, presque caché, anonyme, ton corps quitta sa maison… Ce monastère où tu demeurais depuis dix ans… Sans cortège solennel de hauts dignitaires, mais simplement accompagné par les gens de ta maison, ta dernière famille terrestre, pour rejoindre la basilique saint-Pierre où tu attiras une foule imprévisible…


Est-ce le dernier soubresaut d’un souvenir que certains voudrait voir enfin finir ? Trop tard ce n’est plus possible ! Et face à cette foule nombreuse et silencieuse, une conversion médiatique eut soudainement lieu… Car les méchancetés à ton égard disparurent de nos oreilles…


Pendant que cette foule immense défilait et veillait ton corps… Je ne pus m’empêcher de penser à ta dernière célébration liturgique en tant que pape…

Toi qui choisis un Mercredi des Cendres…

Au lieu de la gloire et du triomphe de ce monde qui passe…Tu préféras l’humilité, le dépouillement et le silence, pour vouer tes dernières années à la prière et à la pénitence pour l’Eglise… Perpétuant ainsi ce chemin de purification[5] qu’avec lucidité tu engageas[6], qu’avec courage tu guidas[7] depuis les premières heures de ton pontificat et qui se poursuit encore aujourd’hui pour la libérer de ses abus….


Et puis, vint la veille de l’Epiphanie, avec l’offrande de ton corps et la déposition en terre, de celui qui s’était jadis présenté comme un humble ouvrier dans la vigne du Seigneur[8]

Humble et simple ouvrier tu le fus jusqu’au bout… Puisqu’aucun deuil n’a été décrété au sein de l’Etat du Vatican eu égard à ton rang, même « émérite » … Alors que d’autres Etats l’ont décrété dans le monde, pour honorer ce que tu fus : un pape et un chef d’Etat…


Et pourtant, en cette veille de l’Epiphanie, au fur et à mesure que ton corps disparaissait à notre regard, pour retourner à la terre dont il fut tiré[9], une « étoile a brillé dans le ciel[10] » …

Certes nous invitant à te chercher ailleurs, parce que ton héritage, spirituel et théologique, appartient maintenant à l’Histoire et aux génération futures, comme l’on décachèterait un testament, pour qu’il continue d’illuminer et d’orienter la marche de celles et ceux, pauvres mages[11] des temps modernes, qui tentent de « chercher Dieu[12] » …



* *

*


Comme envers tous les défunts ; en t’écrivant à titre posthume, si j’avais à partager un souvenir à ton encontre, de la part d’un chrétien dans l’espérance d’une nouvelle rencontre, voilà ce qu’il serait :


Cher Benoît, tes mains, celles de la bonté…

Ces mains consacrées par l’onction[13] sont celles qui, par très écrits, m’ont appris à lire !

Je fus un adolescent français, qui pendant ses années de lycée, à cet âge où tout n’est que possibilité, a été marqué par une expérience singulière, à la fois littéraire et musicale, qui pendant des années forma les futurs bacheliers : le film « Tous les matins du monde » d’Alain Corneau…


C’était en 1991…

Alors une réplique revint dans mes pensées pour faire mémoire de tout ce que tu m’apportas…

La voici : « ...Lui, il était la musique. Il a tout regardé du monde avec la grande flamme du flambeau que l’on allume au mourant. Je ne suis pas venu à bout de son désir. J’avais un Maître. Les ombres l’ont pris. Il s’appelait[14] »


Maintenant que tu n’es plus, tu t’appelais Joseph Aloyse RATZINGER, devenu Benoît XVI, et les ombres t’ont pris… Tu n’avais qu’un seul désir puisqu’inlassablement tu fus « chercheur de Dieu » …

« Chercheur de Dieu » par amour, parce que tu voulais connaitre, malgré les faiblesses de ta vie, Celui que tu reconnaissais comme ton Créateur, ton Sauveur, et le « Juge dont tu n’as rien à craindre ». Cette recherche dans l’Amour orientera et guidera ta propre volonté…

« Chercheur de Dieu » par la place centrale qu’occupe l’Ecriture dans toutes ses dimensions pour fonder ta démarche théologique et pastorale…

« Chercheur de Dieu » par une transparente rigueur intellectuelle, où le plus haut exercice des possibilités de la raison humaine, clarifie et simplifie le regard, pour que les choses les plus élevées soient partagées avec la plus désarmante simplicité. A la suite de ton Maître Augustin, tu as su explorer toutes les sciences profanes et terrestres, afin que par elles, nous puissions nous élever et contempler les « réalités éternelles » …


Alors voici mon mémorial !

Voici un éloge personnel, de la part de celui qui « cherche à comprendre » …

Pourquoi ?

Parce qu’à côté de moi, il y avait un aîné dans la foi que je ne connaissais pas[15] jusqu’à 1998… Où dans l’élan de la préparation au grand Jubilé de l’an 2000, on me parla d’un livre… « Le sel de la terre[16] » …

J’ai encore en ma mémoire cette rencontre non pas avec un nom, un titre, un Prélat, une gloire… Encore moins avec un discours idéologique d’un quelconque groupe ecclésial… Mais une rencontre avec le souffle saisissant, créateur, d’une pensée d’une beauté ancienne et si nouvelle[17] à la fois, à l’image de son ouvrage théologique majeur… « La foi chrétienne hier et aujourd’hui[18]» …

J’ai encore en ma mémoire cette lecture transformante, cette expérience singulière et fondatrice, qui me permit de prendre conscience qu’il y avait un Autre, qui Lui, m’enseignait inlassablement…

… Le Maître intérieur[19]

Etais-je disposé à l’écouter ?


Alors depuis cette lecture transformante, je me suis mis à ton école, en lisant et étudiant tes écrits… Bien souvent presque clandestinement, car jusqu’il n’y a pas si longtemps, il n’était pas bon signe de te lire… D’autant qu’il arrivait quelques fois que l’on refusa d’éditer tes textes en France… Le pays de la Liberté tellement revendiquée…

Paradoxe non ?

Pourtant quelle nourriture stimulante pour continuer à chercher, permettant surtout la rencontre avec un Autre, Cet Hôte très doux de nos âmes[20]


Aussi maintenant que tu n’es plus, toi, la discrétion rendue visible, je peux te dire combien ton effacement, qu’il soit scripturaire ou physique, et qui sans l’ombre d’un doute sera paradoxalement la trace la plus médiatique de ton existence… M’aura permis cette rencontre inouïe avec Celui qui est le seul Maître de nos vies, le Seigneur Jésus-Christ…



Alors pour résumer un humble panégyrique, je te dirai volontiers : Merci !

Merci, parce que tu as nourri et guidé ma formation universitaire lorsque tu fus Cardinal…

Merci, parce que tu as inspiré et guidé mon action au moment où, lorsque tu fus pape, je fus en responsabilité surtout d’enseignement…


Toi le pape de la Sainte Ecriture[21], toi qui as tant fait dialoguer sciences bibliques avec sciences théologiques dans un enrichissement mutuel…

Toi le pape de la Charité[22], qui non seulement a tout refondé en elle en renouvelant complètement sa compréhension théologique, mais qui a également refondé la Doctrine Sociale de l’Eglise dans cette compréhension théologique en proposant une « mystique » concrète de l’amour du prochain, jusqu’à l’inscrire dans le Code de Droit Canonique comme « nature » de l’Eglise…

Toi le pape de la crise de la finalité[23]face au mouvement de sécularisation, avec le rapport Foi et Raison que tu as su problématiser dans la dynamique du Concile, enseigner malgré les remises en cause successives de ces dernières décennies, concrétiser pour orienter tes enseignements et ton action pastorale en tant que pape en particulier concernant l’Espérance et les questions des Fins Dernières, encourager lorsque tu as renoncé à ta charge…

Toi le pape mystagogue[24], qui par amour de la liturgie[25] et de la musique[26], a renouvelé en profondeur la catéchèse pour la nouvelle évangélisation, en proposant de puiser à la source vivifiante des catéchèses mystagogiques des Pères de l’Eglise où action liturgique-interprétation de l’Ecriture-éthique chrétienne dialoguent en permanence…


Merci, parce que tu m’accompagnes et me guides encore aujourd’hui, par tes recherches sur l’Ecriture et la foi, pour demeurer chrétien aujourd’hui, en étant tout enseignable, et me laissant instruire par ce Maître Intérieur


Alors oui,

« J’avais un Maître » …

Mais les « ténèbres ne l’emporteront pas[27] » !


Car aujourd’hui encore, sans doute plus qu’hier, tu nous montres « l’étoile du matin[28] », cet à-venir, cet avènement qui se « lève en nos cœurs[29] » …



* *

*


… Alors maintenant que tu es en chemin vers cette étoile du matin

Tu peux t’en aller, selon cette Parole de Dieu

que tu as écoutée et priée,

étudiée, enseignée et professée

prêchée et célébrée,

vécue[30]


Que tes yeux voient maintenant ton Salut[31], ton Maître, Intérieur et Souverain…

Que tes yeux voient, maintenant, Celui qui t’as aimé[32] de toute éternité, depuis le mystère de ton commencement jusqu’à ton dernier souffle, expirant…

Que tes yeux voient, maintenant, Celui que tu as aimé jusque dans tes paroles ultimes jaillissantes comme un cri[33] audible au cœur de la nuit[34]… Authentique et véritable confession de foi[35] d’un mourant….


Alors, comme le disait si justement le pape François dans l’homélie[36] de tes funérailles…

Lui qui cita ton encyclique Deus Caritas es, méditant sur la beauté que représentent les mains, marquées de la Croix, comme lieu d’une Epiphanie de l’Amour divin….

Il termina en priant :


« Père, nous remettons son esprit entre tes mains[37].

Benoît, fidèle ami de l’Époux,

que ta joie soit parfaite en entendant sa voix[38] définitivement et pour toujours ! »




Emmanuel BOHLER

Chroniqueur pour l’Ami-Hebdo

15 janvier 2023



------------------------------------------------------------------------------------------------------------- [1] Ps 129 [2] Ps 30 (31),5 [3] Allusion à l’Office des Vêpres et du Te Deum pour l’année écoulée, célébrée chaque 31 décembre par le pape en la basilique Saint-Pierre. [4] Gn 1,13 [5] Benoît XVI, Discours aux évêque d’Irlande en visite « Ad limina apostolorum » , 28 octobre 2006 [6] Vatican, Communiqué de presse sur la rencontre du pape avec les évêques Irlandais, 15-16 février 2010 [7] Benoît XVI, Lettre pastorale aux catholiques d’Irlande, 19 mars 2010 [8] Mt 19-20 [9] Gn 3,19 [10] Ap 22,16 [11] Mt 2, 1-12 [12] « Quaerere Deum » : Thème central du discours de Benoît XVI au monde la culture, Paris, Collège des Bernardins, septembre 2008 [13] Is 61,1 [14] Alain Corneau, Pascal Quignard, Tous les matins du monde, film adapté du roman portant le même titre, 1991 [15] Jn 1,26 [16] Joseph Ratzinger, Le sel de la terre, Paris, Flammarion-Cerf, 1997 [17] Augustin, Les Confessions (Livres I-VII), III, 6,11, Brepols, 1998 [18] Joseph Ratzinger, La foi chrétienne hier et aujourd’hui, Paris, Cerf, Collection Théologies, 2005 [19] Augustin, Dialogues philosophiques III, De Magistro, Brepols, 1999 [20] Expression extraite de la séquence Veni Sancte Spiritus pour la solennité de la Pentecôte. [21] Joseph RATZINGER-Benoît XVI, Jésus de Nazareth, volume 1 : Du baptême dans le Jourdain à la transfiguration – Flammarion, 2007 ; volume 2 : De l’entrée dans la ville de Jérusalem à la résurrection, – Editions du Rocher – Parole et Silence, 2011 ; volume 3 : L’enfance de Jésus – Flammarion 2012 ; Discours à l’Université du Latran, 21 octobre 2006 ; Discours aux professeurs et étudiants de Rome, 23 octobre 2006 ; Discours au Collège des Bernardins, 12 septembre 2008 [22] Benoît XVI, Lettre encyclique Deus caritas est, 25 décembre 2005 ; Lettre encyclique Caritas in veritate, 29 juin 2009 ; Motu Proprio Intima ecclesiae natura, du 11 novembre 2012 [23] Benoît XVI, Discours à la Commission Biblique Pontificale, 27 avril 2006 ; Discours au monde scientifique, Université de Ratisbonne, 12 septembre 2006 ; Discours aux membres de la Commission Théologique Internationale, 05 octobre 2007 ; Lettre encyclique Spe Salvi, 30 novembre 2007 [24] Benoît XVI, Exhortation apostolique post-synodale Sacramentum Caritatis, 27 février 2007 ; Exhortation apostolique post-synodale Verbum Domini, n° 52-53, 30 septembre 2010 ; Lettre adressée aux fidèles de l’Archidiocèse de Munich et de Freising, 8 février 2022 [25] Parmi les ouvrages les plus emblématiques on peut mentionner : Joseph RATZINGER, Opera omnia, théologie de la liturgie, Paris, Parole et silence, 2021 ; Joseph RATZINGER, Croire et célébrer, Coll. Communio, Paris, Parole et Silence, 2008 ; Joseph RATZINGER, l’Esprit de la liturgie, Paris, Ad Solem, 2001 ; Joseph RATZINGER, Un chant nouveau pour le Seigneur, Paris, Desclée-Mame, 1995 ; Joseph RATZINGER, La célébration de la foi, Paris, Pierre TEQUI, 1985 [26] BENOIT XVI, L’esprit de la musique, collections de textes rassemblés par l’abbé Ibora, Paris, Artège, 2011 [27] Is 9,1 ; Jn 1,5 [28] Nb 24,17 ; Is 14,12 ; Jb 38,7 ; 2 P 1,19 ; Ap 2,28 ; Ap 22,16 [29] 2 P 1,19 [30] Allusion à la structure du Catéchisme de l’Eglise Catholique (1992), où l’on reconfigure le mystère de la foi en 4 dimensions : foi professée (commentaire du Credo), foi célébrée (la célébration des sacrements), foi priée (la vie de prière et commentaire du Notre Père) et foi vécue (commentaire des 10 Commandements). [31] Lc 2,25-35 [32] Jr 1,5 ; Ps 21 (22),10 [33] Ps 83 (84), 2 [34] Mt 25,6 [35] Vatican news, Les derniers mots de Benoît XVI, 31 décembre 2022 [36] François, Homélie pour les funérailles du pape émérite Benoît XVI, 5 janvier 2023 [37] Lc 23,46 [38] Jn 3,29

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