top of page

Recension du livre "Vivre ensemble la fin du monde" de Martin STEFFENS


Diffusée sur les ondes de Radio Jérico. Direct pour la rubrique "Paroles d'Evangile" au sein la matinale de Thierry GEORGES,

Février 2012.


Livre sorti en librairie en janvier 2012


Chers amis….

En ce jour nous entrons dans le temps du carême ! Mais que pourrions-nous bien faire ?


Saint Benoît dans sa Règle au chapitre 49 dit ceci… « Nous nous préserverons de tous les vices, si nous nous adonnons à la prière avec larmes, à la lecture, à la componction du cœur et à l’abstinence. »


Et si nous prenions le temps de lire en ce carême ? Je vous propose deux lectures… Deux œuvres si différentes nous ouvrant deux chemins…

Mais tous deux nous permettrons de vivre une Pâques, Un passage…


Tout d'abord il s’agit du livre « Vivre ensemble la fin du monde » du philosophe messin Martin STEFFENS, paru en janvier 2012 aux éditions SALVATOR.

Puis le livre d’un autre messin, le père Robert SCHOLTUS paru en février 2012, aux éditions ARLEA, sous le titre « Promesse d’une ville ».


Commençons par le plus extravagant…

Celui de Martin STEFFENS…

Le titre à lui seul est déjà une provocation !


Il part des prédictions pessimistes de millénaristes, qui pour décembre 2012 annoncent la fin du monde.

De cette anecdote, qui peut faire sourire les plus scientifiques de nos contemporains, car chacun sait que le monde actuel baigne dans l’objectivité la plus ostentatoire ; Martin STEFFENS ose tenter une réflexion sur ce que communément on appelle une « décadence ».

Avec lucidité, il tente de cibler pour notre aujourd’hui, le fond du problème sur des faits d’actualités qui nous « désenchantent » (guerre, violence, problème climatique, mœurs, crise économique…).

En partant d’un fait hors du commun… Lisbonne 1940 et « qui écrasera les raisins de la colère »… Pour lui, il semble que le monde cri son incapacité à se « déposséder »…

A tous les niveaux, nous sommes devenus pire que des Harpagons attachés à leur cassette d’or… L’homme d’aujourd’hui ne serait-il que « possession » ?

La réflexion philosophique annonce un salut, un chemin de dépossession pour que le cri des hommes face aux problèmes qui les hantent, devienne chant d’action de grâce, une libération. Même si l’ouvrage demeure une analyse et une réflexion philosophique stricte, partant d’un phénomène contemporain, avec des apports du christianisme pour en proposer une réponse salutaire, il n’empêche que la réflexion est construite comme une Pâques… Un peu comme la liturgie catholique de la Vigile Pascale

Martin STEFFENS commence par faire sien le cri des hommes… Mais peu à peu ce cri est comme illuminé…. Presque au cœur de son livre, l’auteur redéfinit l’acte de foi, permettant ainsi de rendre aimable même la mort… Parce qu’en Jésus-Christ, sa mort est signe du don gratuit comme de l’amour dépossédé de lui-même ! Après cet acte de foi renouvelé, au milieu du cri des hommes, l’auteur propose un modeste chant… Une voix, un alléluia… Où la mort conduit à la vie ! Où l’on peut être libéré de l’instinct de possession et consentir librement à la vie.

Une fois cette « vigile pascale » ébauchée, Martin STEFFENS reconfigure notre réel, en proposant une autre vie, un autre monde…

Oui, laissons mourir notre monde hyper possessif et tâchons nous de découvrir celui qui lui est au-delà et qu’il faut construire !


A suivre.....

Comments


  • Facebook
  • LinkedIn
  • Twitter
  • YouTube

© 2020 par Emmanuel BOHLER. Créé avec Wix.com

bottom of page