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Supplément au commentaire du choral "Christ, Roi du monde"

Supplément numérique à l'article publié par l’Union Sainte Cécile, dans la revue CAECILIA du Service Diocésain de Pastorale Liturgique et Sacramentelle, de musique et d’art sacré de l’archidiocèse de Strasbourg. N°04, édition de juillet 2022.





Lorsqu'au cours de l'Année Sainte 1975, se pose la question complexe entre tradition et modernité, Jacques BERTHIER composa la musique d'un poème liturgique écrit par son épouse Germaine DE LIONCOURT. Il renoua avec une spécificité de la tradition de composition des chorals de la Réforme : transformer une monodie ancienne appartenant au répertoire "grégorien" en une mélodie avec rythme disposant d'une harmonie verticale.

Le genre "choral" est né au XVIème siècle au sein de la Réforme protestante. Il prend une place incontournable dans le culte à cause de trois principes essentiels : sa simplicité, sa facilité de mémorisation, et surtout parce qu'il était écrit en langue vernaculaire pour permettre une participation de l'assemblée.

Le traitement musical du choral s'insèrera parfaitement dans ce passage progressif entre un art ancien de la Renaissance et un art nouveau émergent que l'on nommera plus tard "baroque".


Alors que le commentaire du choral "Christ, Roi du monde" était davantage axé sur les sources bibliques du texte de son épouse, en particulier l'évangile de Jean ; ce complément tentera de montrer le processus compositionnel de Jacques BERTHIER et de voir comment, à partir d'une antienne de l'Antiphonaire du diocèse de Paris (1698), se structure la mélodie du choral.

Puisant aux sources de la tradition, il proposera une oeuvre résolument moderne porté par le texte de son épouse, dont la simplicité met en lumière toute la puissance de l'évangile de Jean concernant la question de la royauté du Christ.




Bien que n'ayant aucun lien esthétique avec le répertoire de TAIZE, nous pouvons constater qu'en cette année sainte 1975, alors que Jacques BERTHIER est en train de composer le répertoire qui façonnera l'image considérablement de ce haut lieu oecuménique, le compositeur semble être dans la même démarche.

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© 2020 par Emmanuel BOHLER. Créé avec Wix.com

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