Avez-vous remarqué comme tout est caché ?
Il faut attendre le verset onze pour que l’on parle de Jésus, et encore sous le voile de l’expression « Celui qui vient ». N’est-ce pas comme la poésie d’une aurore, où le ciel a déjà changé de couleur, où l’on peut déjà distinguer les formes, mais où le soleil n’est pas encore levé.
Le récit de la guérison des lépreux est célèbre, mais à bien y faire attention, il propose plus de questions nouvelles que de solutions. Revenons sur cette page d’évangile aux accents énigmatiques, parfois même absurdes.
Tout commence normalement, et je dirai même en suivant le protocole sanitaire de l’époque pour éviter contaminations et propagations. Luc mentionne ensuite une rencontre, un carrefour : puisque la route de Jésus entrant dans un village croise la route de
« Ô crux ave, spes unica » qui peut se traduire par « Ô Croix salut ! espérance unique ! ».
Tel est ce verset que l’on retrouve souvent inscrit sur les croix de nos églises, et calvaires de nos campagnes. Ce verset appartient à l’hymne Vexila Regis et son histoire nous permettra de comprendre le sens de cette fête.
omment interpréter ces deux versets où Jésus annonce qu’il est venu apporter un feu sur la terre, puis qu’il est venu apporter la division et non la paix ? Son feu céleste est-il celui de la destruction, de la colère divine ?
Il est donc nécessaire de cerner avec justesse le sens du terme division pour ne pas faire de ce passage une justification pour les disciples du Christ de bien des fanatismes, intolérants et destructeurs.